Sans avoir à trop nous plaindre, nous n’avons pas été épargnées des divers maux de grossesse, pas tous heureusement, mais voici quelques idées pour s’en libérer quand c’est possible, ce qui n’est pas toujours le cas malheureusement.
Les célèbres nausées
Nous avons eu la chance de ne pas en avoir beaucoup, mais voici quelques idées :
- citron
- gingembre
- acupuncture
- ostéopathie
- homéopathie
- ne manger qu’en petites quantités ce que vous pouvez/voulez
Les moins sympathiques vomissements
A partir d’un mois et demi, Loïs vomissait 4 fois par jour minimum et parfois même sans rien dans le ventre. Elle mangeait et hop se levait pour aller vomir. C’était propre ! Pas de nausée, juste son corps qui rejetait presque tout.
Solutions testées :
- un médicament sur ordonnance, sans effet
- ostéopathie, combinée à de l’homéopathie, sans effet non plus
Malheureusement, nous n’avons pas trouvé d’autres solutions, pour le grand malheur de Loïs. Il faut attendre que ça passe, et évidemment en parler à son médecin, mais la patience semble être la plus efficace.
Les remontées acides
Après avoir englouti ce que vous pouviez manger viennent les remontées acides ! Et oui, bébé remonte sur l’estomac et avec les fringales, on mange parfois bien gras et/ou sucré et ça, l’estomac de femme enceinte n’aime pas des masses !
Alors certaines utilisent du bicarbonate de soude alimentaire dans de l’eau. Nous préférions un verre d’eau avec du citron, ou simplement le fait de manger quelque chose.
Ne pas hésiter à demander à votre médecin si ça devient quotidien et insupportable. Loïs a refusé un traitement car elle trouvait qu’elle en avait déjà pris assez au début avec les vomitos. Mais sachez que ça existe.
Les sensibilités aux odeurs
L’odeur du riz qui cuit… C’était devenu insupportable ! Tout comme les parfums, et plus globalement, toutes les odeurs de bouffe en fait ! Rien à faire de ce que côté-là, juste prendre son mal en patience.
La fatigue
Un incontournable, assez difficile à vivre : c’est pendant les premiers mois que vous serez le plus fatiguée, quand vous ne parlez pas trop de votre grossesse donc.
Au bureau, c’était très dur de masquer la fatigue, surtout après la pause midi. Ce qui a bien marché : télétravailler quelques jours par semaine (tout le monde ne peut pas le faire bien sûr, sauf peut-être en ce moment !). Moins de trajet, donc plus de temps pour dormir, et surtout, la possibilité de faire une petite sieste post repas sans être vue par les collègues.
Sinon, il faut s’accrocher, ou bien mentir : “je fais un petit somme, j’ai des problèmes de sommeil en ce moment”, ou “il faut vraiment que j’arrête les soirées en semaine, je ne tiens plus”. Astuce ne fonctionnant que moyennement avec des collègues féminines, ayant déjà une progéniture.
Les modifications de la poitrine
L’aspect des seins est modifié, plus ou moins selon les personnes. On a beau être prévenues que nos seins vont changer, ça fait bizarre. Avec potentiellement : les aréoles hyperpigmentées (comme des taches brunes tout autour de l’aréole), une augmentation importante de la taille des mamelons, une modification de la forme des mamelons (pour vraiment s’adapter à l’allaitement). Ne pas s’inquiéter, ça part avec le temps. Certaines modifications peuvent persister pendant l’allaitement. Tout revient à la normale quelques mois après l’arrêt (et puis après rebelote pour le deuxième quoi !).
Et pour la taille de bonnet, il faut savoir que ce n’est jamais ce à quoi on s’attend : Capucine est passée de A à … A ! Voilà, voilà. Alors que Loïs a explosé les compteurs. Bref, ça peut bouger, ou pas. Pour les fortes poitrines, bien veiller à la soutenir de façon appropriée (pas trop serré, pas de baleines défectueuses…).
Petit truc néanmoins : en cas de fatigue vraiment intense, parlez-en à votre médecin qui pourra vous prescrire une prise de sang. Si vous avez une petite anémie, il vous donnera du fer. Loïs en a pris (trop tard à son goût pendant la grossesse) et tout est rentré dans l’ordre.
Les pertes vaginales
Très rapidement, les pertes vaginales s’intensifient : formidable n’est-ce pas ? Vous pensiez vous aussi que grossesse = absence de règles ? Alors oui, c’est vrai, mais bingo, ça c’est cadeau ! Parfois c’est tellement liquide qu’on pense à une fissure de la poche de eaux ! Un doute ? Consultez ! Toujours !
La constipation
Alors ça vraiment, on s’en passe tellement. Et pourtant… Capucine -pas un problème de transit à déclarer- a connu la dure réalité de beaucoup de monde : des plombes sur le trône.
Que faire ? Concrètement, à part boire beaucoup, manger des tonnes de fibre, ou en prendre en plus (type Optifibre), eh bien, ça reste un problème classique, il faut s’adresser à son médecin.
Ce problème-ci, on vous dirait bien qu’il est fini après la grossesse, mais en fait non, plusieurs mois après plutôt.
Qu’on se le dise, un bébé de 3 kg en moyenne, ça prend de la place dans le ventre, nos organes subissent un peu quand même, il leur faut du temps pour s’en remettre. Mais c’est pour la bonne cause !
Alors à ceux qui disent que la grossesse n’est pas une maladie… on est d’accord ! Parce qu’imaginez une grippe qui dure 9 mois, avec de multiples symptômes, handicapant pour certaines ?
Vous croyiez que c’était fini ?
Eh non, car il y a aussi les galères du post partum ! Allez courage vous n’êtes pas seule !